Archives pour la catégorie Management

Steve Jobs : avant l’iPod, il y a eu NeXT

Tout le monde ou presque connait la saga Apple depuis le retour aux affaires de Steve Jobs.

J’ai bien écrit le « retour » mais qu’a-t-il fait entre ces deux périodes ?

Il a notamment géré la société NeXT dont j’avais pu voir les machines stations de travail au CNIT au début des années 90 alors que j’étais encore étudiant : ces UCs permettaient d’avoir un affichage Postscript d’une qualité époustouflante à un prix défiant toutes concurrentes …

Savez-vous que c’est le même OS – Operating System ou système d’exploitation – qui a été repris pour créer l’OS X ?

Vous voulez en savoir plus sur le Steve Jobs de cette époque, c’est par ici : http://thenextweb.com/shareables/2011/11/20/watch-steve-jobs-brainstorm-with-the-next-team-in-this-fascinating-video/

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Larry Page secoue Google

Larry Page est de retour aux commandes de Google depuis un certain temps (avril 2011) et il s’attache à lui redonner la réactivité de sa prime jeunesse.

Pour cela, il s’attache de raccourcir les réunions, … Bref il essaie de combattre tous les maux qui ont tendance à scléroser les grandes structures.

Comme a dit un ancien ministre de l’éducation : « il faut secouer le mammouth« .

Pour en savoir plus, je vous laisse découvrir l’article du New York Times : Google’s Chief Works to Trim a Bloated Ship.

Dilemme du prisonnier

Dans la vie d’un projet, il est primordial de privilégier les échanges et les alliances afin de réussir ce projet.

Mais tous les acteurs n’y trouvent pas leurs comptes en général. Pourquoi cet état de fait qui semble fondamentalement contre-productif mais rationnel pour chacun des acteurs !

Le jeu dit du « dilemme du prisonnier » explique très bien ce genre de conflits et de situations auxquels doit savoir faire face un chef de projet.

Voici un extrait de Wikipédia :

« Le dilemme du prisonnier est un exemple célèbre de la théorie des jeux caractérisant les situations où deux joueurs auraient intérêt à coopérer, mais où les incitations à trahir l’autre sont si fortes que la coopération n’est jamais sélectionnée par un joueur rationnel lorsque le jeu n’est joué qu’une fois. Il illustre ainsi que les concepts d’équilibre de la théorie des jeux ne conduisent pas nécessairement à des allocations qui seraient pourtant préférées par tous les joueurs.

Sous sa forme répétée, c’est-à-dire lorsque le jeu est joué plusieurs fois de suite, il sert d’illustration au folk theorem voulant que toutes les issues du jeu peuvent être des équilibres d’un jeu répété un assez grand nombre de fois.

Du fait de la grande généralité de la situation décrite, le dilemme du prisonnier a été appliqué, sous une forme formelle ou plus discursive, dans un grand nombre de domaines, comme l’économie, la biologie, la politique internationale ou la psychologie.

Il fait partie des jeux couramment employés en économie expérimentale pour tester l’existence de comportements obéissant à la rationalité économique et la capacité des individus à identifier l’équilibre de Nash d’un jeu. »

Je vous invite à en savoir plus par ici.

Merci d’avance pour vos commentaires.

L’humain, la clé de l’économie du savoir

Je tenais absolument à vous faire partager l’article de Bertrand Duperrin s’intitulant « Investir dans l’humain ? Vous voulez rire ? ».

Il exprime parfaitement ma conception de la gestion de l’humain et de l’erreur que l’on fait souvent en ne mettant pas assez les hommes en avant !

En voici un extrait :

« Résumé : l’économie de la connaissance repose sur l’humain comme moteur d’efficacité et de croissance, c’est un fait acquis. Elle nécessite, pour assurer la compétitivité des entreprises dans les années à venir, la mise en place de dispositifs, de modes opératoires, de pratiques spécifiques. C’est compris mais loin d’être facile à mettre en œuvre. Investir dans l’humain et des dispositifs permettant que ses qualités soient utilisées au mieux dans le processus productif est un non sens, notamment au regard d’indicateurs de gestion qui ont été conçus pour d’autres modèles de création de valeur et ont pour effet d’inciter les entreprise à aller dans la mauvaise direction. L’accumulation et le partage des savoirs, la collaboration, la mise en place de mécanismes de confiance essentiels dans ce contexte nouveau sont des non sens au regard de règles qu’il convient peut être de faire évoluer si on veut créer un cadre propice au développement des entreprises et de leurs collaborateurs. »

L’article complet est sur son blog.

Révisez votre stratégie de pensée

En fonction de votre pays, de votre secteur économique …

La mondialisation (globalisation en franglais) nous conduit trop souvent à des généralisations, par une adoption du point de vue américain ou anglo-saxon.

Or ce n’est pas toujours la bonne façon de procéder.

Imaginons que je souhaite ouvrir un point de vente de produits alimentaires. Afin d’assurer ma rentabilité économique, je fais une étude de marché et surtout je cartographie le secteur qui m’intéresse afin de trouver les meilleures zones de chalandise.

A ce moment, il paraît évident que la cartographie ne sera pas la même si je vends des produits halal – de circonstance en cette période de Ramadan – ou si je suis traiteur haut de gamme de type Fauchon.

J’ai pris un exemple très basique, mais on peut aussi l’appliquer au monde des télécoms : les usages sont assez différents entre la France et l’Italie. Dans ce dernier pays, la subvention des terminaux par les opérateurs n’est pas aussi importante par conséquent le paysage technologique n’est pas le même et une stratégie effective en France ne le sera pas forcément en Italie.

Cette évidence d’adoption du bon point de vue doit s’appliquer dans tous les cas ou presque or c’est rarement le cas.

Pourquoi ? Est-ce un manque de souplesse intellectuelle ?

J’attends vos retours et je précise que ce billet m’a été inspiré par l’article suivant  « Remapping your strategic mind-set » paru sur McKinsey Quartely.

(vidéo) Conférence Décisionnel : Gagner en flexibilité

Le 22 septembre 2009, j’ai participé à une conférence CIO sur le décisionnel, j’y ai présenté l’utilisation des outils décisionnels (vidéo) au sein de la MOA de la Direction de la Production Annonceur.

Tous les intervenants ont apporté un retour d’expérience de haut niveau autour de ce sujet parfois encore méconnu dans les entreprises.

Programme
8h30 – Accueil – Petit déjeuner
8h45 – Le décisionnel : où en sommes-nous ?, par Laurence Dubrovin, Analyste, CXP

  • Rappels sur les fonctions du décisionnel,
  • Tous les métiers sont concernés,
  • Les enjeux et les tendances dans les entreprises,
  • Intégration du décisionnel et de l’opérationnel,
  • Evolution de la demande au niveau des données,
  • La définition des métriques métiers,
  • Exemple : la gestion de la relation client,
  • Les principales évolutions de l’offre,
  • Typologie des acteurs et présentation des offres,
  • Comment diminuer les coûts et réduire les délais d’obtention des métriques métiers

9h05 – Le pilotage de la performance des budgets IT par la DSI, par Isabelle Carcassonne,
Directeur Marketing IBM Business Intelligence & Performance Management
9h25 – Démocratiser le décisionnel avec Microsoft Business Intelligence, par Lionel Billon, Chef
de produit SQL Server & décisionnel, Microsoft France
9h45 – Le décisionnel et le canal Internet, par Hervé Hayat, Responsable marketing, Fnac.com
9h55 – Intervention partenaire, par Richard Frajnd, Directeur Général, MicroStrategy
10h15 – Pause
10h30 – Progicialisation Métier de la Business Intelligence & Contraintes Associés » par Samir
Khanfir, Président Directeur Général, Klee Group
10h50 – Gagner en flexibilité, par Richard Coffre, Responsable MOA DPA, Pages Jaunes
11h00 – Search et décisionnel ou comment exploiter des technologies alternatives de dernière
génération pour construire des services de type Operational Intelligence en quelques mois, par
Guillaume Mainbourg, Directeur Général Adjoint, Exalead France
11h20 – Table ronde – Les bonnes pratiques en décisionnel – Retours d’expériences:

  • Les solutions employées et les gains obtenus,
  • La mise en place d’une organisation et la création d’une équipe spécifique en charge
  • des projets décisionnels,
  • Le dialogue et le partage des rôles entre les responsables métiers opérationnels et la
  • DSI, comment éviter de créer des silos d’information isolés,
  • Améliorer la qualité des données et les processus de récupération des données,
  • La rationalisation des référentiels,
  • La standardisation autour d’une offre unique suite à la consolidation du secteur de la
  • B.I.,
  • Le recours à l’offshore et au Saas,
  • La réduction des coûts de la Business Intelligence

Avec la participation de :

  • Franck Bellaiche, Responsable du décisionnel, Les Mousquetaires
  • Claude Cohen, Responsable du décisionnel, Rhodia
  • Hervé Jacob, Contrôleur financier, Oberthur CS
  • Damien Poulain, Responsable du décisionnel, CEA
  • François Stankiewicz, Responsable des solutions décisionnelles, Axa Group Solutions

Mécatronique

Qu’est-ce que cette discipline ?
Voilà la question que je me suis posée il n’y a pas si longtemps en me documentant sur la gestion des systèmes complexes.

Voici une définition tirée de Wikipédia :

La mécatronique est la combinaison synergique et systémique de la mécanique, de l’électronique et de l’informatique temps réel. L’intérêt de ce domaine d’ingénierie interdisciplinaire est de concevoir des systèmes automatiques puissants et de permettre le contrôle de systèmes complexes.

Le terme mechatronics a été introduit par un ingénieur de la compagnie japonaise « Yaskawa » en 1969. Le terme mécatronique est apparu officiellement en France dans le Larousse 2005.

La norme NF E 01-010 (2008) définit la mécatronique comme une « démarche visant l’intégration en synergie de la mécanique, l’électronique, l’automatique et l’informatique dans la conception et la fabrication d’un produit en vue d’augmenter et/ou d’optimiser sa fonctionnalité.

Qu’en pensez-vous ?

L’Art de l’enchantement

Je viens de terminer le dernier livre de Guy Kawasaki « l’Art de l’enchantement » et c’en fut un !!

« Croire en une idée qui offre au client quelque chose d’absolument unique est d’une importance capitale, mais c’est aussi tout un art, dont ce livre capture l’essence même. Une très bonne idée a le pouvoir de transformer le marché, de révolutionner l’expérience de chaque client. Le lecteur trouvera ici quantité de conseils inestimables pour permettre à son entreprise d’exploiter son potentiel. »

Guy nous donne de nombreux conseils pour améliorer l’efficacité de votre communication.

Parmi tous ces conseils, je vous livre ceux pour ne pas vous laisser prendre par une proposition enchanteresse :

  • Si j’attendais une semaine, je prendrais la même décision.
  • Dans un an, cette décision sera encore la bonne.
  • J’ai fait mon travail de recherche en lisant des revues et rapports indépendants sur ce produit, ce service, cette société ou cette idée.
  • Je suis tout à fait conscient du coût total de cette décision, installation, support, maintenance, souscription et mises à jour compris.
  • Cette décision ne fera de mal à personne.
  • Cette décision ne sera pas excessivement nuisible à l’environnement.
  • Cette décision n’est pas contraire à l’éthique, la morale ou la loi.
  • Cette décision ne donnera pas un mauvais exemple à mes enfants.
  • Si personne ne voyait ce que je fais, je le ferais quand même.
  • Si tout le monde voyait ce que je fais, je le ferais quand même.

Qu’en pensez-vous ?